Le perfectionnisme qui tue

As-tu déjà vécu la situation suivante :

Tu travailles fort sur un projet, pendant des jours voir des semaines, tu le peaufines dans un seul but : que la qualité soit au rendez-vous ...

Après tout, c'est pour Dieu que l'on fait ça donc ça en vaut la peine !

Seulement voilà , arrivé à 90% du travail : tu te rends compte que tu n'obtiens pas la qualité désirée.

Le découragement s'installe peu à peu. Tu commences a faire le calcul de tout le temps et l'agent que tu as investi pour en arriver là... et tu effaces tout pour recommencer sur de bonnes bases... et rien ne se fait.

Tu n'as toujours rien à montrer ou à faire écouter à tes proches; tu sais : ceux -les seuls- qui te soutiennent. Tes amis commencent à sourire quant tu parles de tes projets et , petit à petit, tu glisses dans la catégories des artistes / créatifs rêveurs qui ne font pas grand chose.

Et en plus, cela donne du grain à moudre a tous ceux qui t'encouragent à arrêter de rêver pour prendre enfin un "vrai métier".

Ton estime personnelle se rapproche dangereusement du niveau du sol. Tu commences sérieusement à penser à tout abandonner et tu mets même en doute les dons , la talents et l'appel que tu penses avoir reçu.

ça te dis quelque chose ?

C'est ça que j'appelle le perfectionnisme qui tue.

Comprends bien que l'ai vécu pendant des années.

Il m'a fallut du temps pour réaliser une chose : On s'améliore avec le temps. L'expérience s'acquiers en faisant les choses.

Il vaut mieux quelque chose , certes imparfait mais réalisé , que la perfection dans ta tête.

Pourquoi ? déjà pour gagner en confiance. Ce n'est pas un péché de vouloir réaliser des choses !

Ce n'est pas un péché d'aimer le beau !

J'ai mis des années à matérialiser mon désir d'écrire qui à donné naissance à ce blog. Pourquoi ?

la liste est longue : Sous quelle forme ( blog, livre... ) , de quoi parler ( j'ai 200 idées à la minutes ) , et s'il y a des fautes d'orthographe...

Il faut que tu réalises que nous auront des comptes à rendre sur la gestion de nos dons et de nos talents !

regardes ça :

Mathieu 25: 14 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. 16 Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 24 Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; 25 j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. 26 Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Devant Dieu, ce ne sera pas le moment de dire : " personne ne m'a soutenu , j'avais pas l'argent, c'est la faute à l'église d'en face qui m'a volé mon idée ...

Personnellement je n'ai pas envie d'être dans la catégorie des serviteurs inutiles.

Alors ? es-tu victime du perfectionnisme qui tue ?